mardi 26 juillet 2011

Astro-panthère (automne 42)

Voilà !
  J'en suis au retour...

J'ai arrivé au bon endroit, j'ai pris la Cremallera (Crémaillère) -funiculaire- jusqu'à 700m. Et bien sué jusqu'à 1715m. à peu près (point San Jeroni). J'ai carrément sentit passer la grimpette et j'ai kiffé la vue, OUAIS ! super! Je me suis un peu paumé au retour (San Magdalona) mais tous les chemins m'ont mené à Rome (pour l'instant) Et si Rome est un bon port, j'y trouverai des Femmes, de la bière et de la musique -je l'espère bien- ça sera sûrement le cas.
 Dans le réseau d'amis où l'on m'a introduit, De petites bises, on souffle et voilà que je laisse le bateau me mener, sur l'air un peu anarchiste de leur chant traditionnel, vogue...c'est pas le Hollandais Volant, ce navire, c'est le cœur Catalan, cette nuit on décolle, sous une multitude de soleils... C'est la fête !
 ... Blabla bulshit ! ... Quelle phrase de merde ! ça dégouline de pourrie-poésie, j'ai vomi su mon carnet ou quoi !?


Je boude mon crayon... et pis fuck ! j'y décapite sa pointe et j'y taille une autre ! j'écrirais plus fin...
  Les rouages du train me soufflent une chanson aux paroles monosyllabiques. Le MontSerrat me domine a nouveau... Mais maintenant il sait à quoi s'en tenir. La prochaine sera de matin et sans cette crémaillère, ça enlèvera le goùt amer du tarif, ce transfert d'énergie d'un vide comblant un vide... ça donnera aussi un côté plus authentique avec les trois ou quatre heures de crapahutage quasi horizontal. 
-correspondance-
...
Celui-là de train il couine, et bougeotte, mmmh, avec les petites bulles de San Miguel dans mon estomac c'est rigolo...


Aujourd'hui je suis content,
J'ai visité une paire de Saints, des lieux pas très sûrs... Les Saints je m'en fou j'ai déjà passé deux journées de bronzage naturiste avec Aurora et ses ami-e-s. Non, ces endroits sont du genre qu'en chemin tu peux te fouler -une cheville-, à l'arrivée un dérapage puis bien plus bas tu passes pour un contorsionniste... Ce  qui serait de meilleur goùt dans le cas des sessions de bronzage.
  Je regarde le soleil (couchant) dans les yeux et ça me donne la méchante envie de b/voir la même chose dans un verre... Probablement possible, une tranche de pamplemousse dans un verre de Martini posé sur une petite lampe jaune orangée. Sans glaçon pour moi !
  Rome, c'est le prochain arrêt, de là on pourra mesurer ma synchronisation avec la chance.




                                          Dimanche 24 Juillet

Hier, c'est quand aujourd'hui c'était demain et c'était super chouette (expression qui ne se traduit pas littéralement en Espagnol) et Demain, c'est le départ, où que ça me mène, environ vers le nord, un peu l'est, Montpellier pour faire coucou à Delphine, ou Brignais, ou pas... Il y a trois jours, (Je.21.07) j'arrivais chez Pillar, la soeur d'Aurora, dans leur ville natale. Trois jours avant, j'arrivais chez Aurora; Dans la Casa del Sol. Un séjour qui porte bien son nom,
  Une semaine de six jours ça gênera personne
                                                                                    ambiance super-relax, après midi au bord de la rivière toute mimi, demi-journée à la plage, toujours a poil J'ai pu cuire les deux faces intégralement, les deux fesses s'en sont ressenties, mais les yeux qui piquent... ça vient pas du soleil, ou presque, elles sont de la maison si j'ose dire...
  ROME, c'est l'arrivée à bon port. Chez Pillar. En fait c'est Rubì, mais hier j'ai essayé pas mal de chemins, c'était forcément Rome. Rubì, ville importante, à la bonne date il y a une fête traditionnelle dans une ruelle pendant deux jours. Au premier soir, c'est un festin de voisinnage à l'ancienne + top ambiance = chance, nous y étions avec Pillar à la table de son amie qui habite à cette rue. Tous les àges, une gerbe d'étincelles à la main lors de l'écoute de l'hymne locale genre vielle chanson un peu anarchiste du temps des persécutions Castillanes... Moments intenses... Moultes rencontres, énergie chaleur et bonne humeur... Le lendemain je commence mon récit avant d'être bien reçu à la deuxième partie, au bon port de Rome où il y eut les femmes, la bière, les ami-e-s, l'envol et la trop bien musique. (du Ska ses Reds même)

gunslike petit blanc !

Le Petit Périple du MontSerrat...

C'est pas si compliqué mais personne n'a dit que c'était facile.
Depuis cette butte devant La Casa Del Sol, Chez Aurora dans Vacarisses Torreblanca, un petit bled qui réussit à être paumé bien qu'étant à une heure de Barcelone. Elle m'dit : "tiens, regarde en face, montrant du doigt, Le MontSerrat". Elle m'explique que c'est un super endroit genre montagne chargée d'histoires mystiques... Rien qu'à la gueule du gros caillou qui nous surplombais je réponds : "Je veux Aller là-haut".
Bien, deux jours plus tard, sans information ni plan mais avec un sac, j'y vais. D'abord par internet pour débroussailler ma connaissance des environs, aussi, une première personne avec qui l'Italiano s'entend me permet de dresser la majorité du plan théorique et pratique. A savoir, faire des courses, rejoindre la gare et spéculer sur les lignes, directions et arrêts à prendre. Après déjà un train et un bus, un deuxième informateur avec qui l'Anglish s'entend, me simplifie théoriquement la suite du chemin ainsi que le retour. Depuis le train, j'attends avec espoir de connaître la suite, l'arrivée à bon port, quels seront les moyens de rejoindre les hauteurs du MontSerrat ?
  Si cette aventure ne tourne pas à l’échec, elle aura été la bienvenue étant ma première expédition solo en montagne, nécessitant (ne serait-ce que pour y aller) de la détermination, de l'attention et de la logique dans un temps où cesqualités ne font plus partie de mon Quotidien... (poil aux reins)

vendredi 22 juillet 2011

Rien et une Chaussure...

Ola !

Bien... J'ai passé trois jours dans un squat a Barcelone, c'était plutot enrichissant... C'était un bon moment.
J'ai encore raté un train... ça devient une manie chez moi... J'avais un train à prendre pour rejoindre Aurora, une amie que j'avais rencontré à Arambol. Donc j'ai raté ce train, le dernier de la journée, le lendemain j'ai réessayé mais ce coup ci c'etait pas le bon, je suis descendu au terminus et j'ai repris un train sur deux stations pour arriver dans une toute petite gare où j'ai juste eu le temps avant la fermeture pour un coup d'fil et une bière pour faire passer le goùt de l'echec, enfin, un dernier train pour arriver à bon port... Evidement, je n'ai payé que le ticket de la où je suis parti à là où je suis arrivé...
J'ai alors passé trois jours chez Aurora, dans une belle maison perchée dans un décor mi-foret mi-montagne... Très très relax... une mignonette rivière nous a accueilli plusieurs heures, le lendemain c'était une plage, sympathique tout ça...
Aujourd'hui je suis chez sa soeur et je vais peut-etre aller me faire une journée montagne au Mont Sarrat, le Mont Scié, Un gros bout de montagne surplombant la région, très célèbre et connu pour des histoires mistérieuses... L'air un brin menaçant et chargé de mystique... Il fait pas tres beau mais je vais peut-etre quand meme y aller, passer peutetre une nuit à la belle etoile, un peu nuageuse...

On arrive a la fin de mon temps internet...

Ciao

samedi 16 juillet 2011

liturgie des lobes latéraux...

J'ai sauvé mes fesses de justesse, mais ce répit cessera dès demain, il me va donc falloir jouer serré, de finesse d'esprit et de diplomatie, peut-etre des liens que j'ai a peine commencé à créer... Pour trouver un autre squat qui m'acceptera deux ou trois jours... Rien est encore gagné, mais la motivation y est encore.
Je précise "encore", car s'il me faut trouver un nouveau toit tous les deux jours, elle ira se loger ailleurs la motivation...
J'ai pas encore dis grand chose de Barcelone, enfait j'ai meme rien dit... Je crois qu'il me faudra un répit de plus pour me pancher sur la question...  Mais je peux préciser que pour l'instant, a part les problemes de logement, c'est super chouette !

Voilà voilà, bon, c'était vraiment histoire de donner des nouvelles, hein. haha !
Ciao !

vendredi 15 juillet 2011

création de W en série

Salut salut...
Je suis arrivé il y a 2 heures et comme d´habitude je suis paumé et j´ai presque oublié pourquoi je suis venu. J'allais dire : une fois de plus j'ai pas les accents, mais si ! Sauf que c'est plutot chiant à caler...
Voilà, j'ai toujours pas trouvé un hote, je vais aller checker les squats pour voir si on peut me prendre...
J'espère trouver quelque chose avant la nuit...

Sinon, j'ai passé deux jours supers avec Vincent, Adeline et ses parents, à Sète. Le 14 jullet c'etait naze, pour changer...

J'ai tout de meme déjà gouté la San Miguel, cerveza Español... verdict : ça fait du bien !



A part ça....

Europe, 2011, Ere de la Connaissance... Avec internet... la mondialisation... l'éducation... Plus rien ne nous est secret, tout est accessible... La prochaine étape c'est l'ere de la sagesse au rythme ou on va...
Mr X. : "... internet...blablabla... la mondialisation...c'est ça le progrès... l'éducation... Exellente... Blablabla... Plus rien ne nous est secret... Dites, vous n'auriez pas un mode d'emploi pour ce couteau suisse ??? C'est quoi le truc la ? ... je disais... ah ! oui ! La connaissance... illimitée..."

Je vous souhaite donc bon courage, et moi de meme...

lundi 9 mai 2011

Last ride without your bland grey

30 mars

Dernières fucking heures in Delhi. Depuis Raghu's Place, Taxi to Airport, 11 boxes for the last ride, je regrette pas d'avoir esquivé le bus, une heure de bagnole dans Delhi ça couronne bien l'affaire et dans le sac, un autre, des Tablas a ménager. J'adore être le passager d'un pilote dans ce semi-chaos routier...
  Plein match de 6 heures. L'inde est plongée d'ans l'équivalent Français d'une demi-finale internass' de footreball. Raghu's Place y compris. Suite au train de 30 heures sans véritable couchette et aux trois heures dans Delhi dont je suis fier d'avoir tiré une paire de Tablas sans m'affoler, je goûte à l'ambiance patriotico-télévisée cuisinée à la pas bonne binouze et à l’excellent pétard par cette jeunesse qui, même affalée sur quelques coussins, sait toujours partager une très bonne énergie quand un point commun les rassembles, donc me gardent dans la bonne humeur pour grimper dans la boîte a roues direction la boîte avec des ailes. Le même réflexe qui me rattrape dans chaque véhicules : boucler ma ceinture, sauf que là, je cherche où l'attacher depuis bien cinq minutes, puis je m'dis "fuck !", never seen anybody attacher sa ceinture en Inde. It's INDIA, let's enjoy it's own way, fuck la ceinture et chope le carnet pour gribouiller ce bout d'ma cervelle que tu viens de lire.

samedi 19 mars 2011

F6=Ctrl-G+MDFk

Pas d'nouvelles, bonnes nouvelles...
 Goa sous les palmiers, le soleil, ou sur la plage, ou dans un bar ou chez un ami ou dans un shop de musique ou dans la jungle ou le lac d'eau douce meme dans la rue, sur le toit...
 Les heures courent dans un sens et le coeur, lui, bat son rythme, il s'en fout c'est pas ses affaires, quand on commence a s'asseoir et a l'ecouter, les yeux perdus dans le(s) vague(s), parce qu'a cet instant c'est la musique qu'on veut ecouter sur le ressac de l'ocean, un imperceptible battement ephemere sur une interminable note d'eau salee, aller retour sur le sable, ephemere a son echelle qu'on grimpe et les yeux perdus se retrouvent dans le ciel qui enfin donne le change, contre un boum boum, une petite parcelle de ton infini, lui n'a pas a se soucier d'une question d'heures, il a le temps, alors relax, on lui joue notre petit morceau, boum boum, ressac, theatre de pas de danse, ballet des automates* focalises sur la petite aiguille, tournant autour du moyau, la tete baissee, n'observant le ciel que de l'echine comme un toit de fonte soutenu par nos epaules, la gravite Watson ! Elementaire Newton... Non, j'ai pose mes fesses, c'es trop tard, mes yeux perdus et retrouves et perdus encore, j'ai plus de fesses, ni de petite aiguille, quand j'ai double la grande une quatrieme fois on commence a discuter, a se donner des nouvelles de temps en temps, maintenant c'est une bonne amie, et dans une autre vie on va au restaurant et on marche sur le trottoir, mais ya plus d'aiguilles, je trace mon chemin au milieu de la route, et ma route en travers du chemin, sans trottoir ni feu rouge, freestyle, plus de petit mecanisme tictaquant a l'interieur, peut-etre des caillous, un serpent, que sais-je, un nid de poule sur lequel trebucher, Fais Tes Lacets qu'on te dit, non d'un moineau sans bec, sur ce chemin, sans ta caisse, sans ton balladeur, sans tes clics et tes clacs, tes tong et chewing gum, sans tous tes trucs qui font du bruit, c'est la seule foutue musique qui te reste a ecouter, et apprecies l'acte principal, pas de deuxieme round, ces petites parcelles d'infini sont precieuses et il en faut pour tout le monde. Boum Boum, ressac, Boum Boum.
S'il y a un temps, il est la.
Un
Temps
          Le seul et unique temps battu par la chair, non pas l'inverse, si un poete te seduit l'ame de ses vers melancoliques, de la nostalgie de son innocente jeunesse et de la purete de l'ame a travers des prairies de fleurs et de haine ou le temps a battu sa chair comme octobre a fletri les fleurs, deballant ses alliterations BLABLA BULLSHIT CRACHES-LUI A LA GUEULE TA MEILLEURE REPARTIE :
"C'EST TOI !!!!"


"C'EST TOI LE TEMPS"
c'est toi le temps.

                 Boum Boum, un autre, et encore un autre
n'est-ce pas lassant ? N'est-ce pas excitant ? Encore, plus, un peu plus, boum boum...
regardes-toi, c'est toi le temps, tu le sais bien, c'est toi l'horloge et c'est toi les aiguilles, freestyle man, autant d'aiguilles, de cadrans et de reperes que tu veux, ton heure, ta vitesse, ton espace, ta liberte, ta vie, toute ta vie, ce boum boum, c'est TON Heure. En scene maestro...

    ... et reviennent a mes pieds
mes yeux                                 perdus
              et retrouves
partis. se ballader, puis reviennent, enfin bref, le temps, le temps, le temps de retrouver l'instant, present, etait perdu dans l'ailleurs, comme ca arrive souvent, dans l'ailleurs ou l'on ne fume pas, on ne fait que regarder passer la fumee, aaaaah, je comprends pourquoi, maintenant, pourquoi mes deux doigts de fumeur sont si jaunes et pourquoi la cendre de ma clope est intacte, parfaite et pourquoi j'en rallume une autre et encore une autre, sans arret, dans l'ailleur je ne fume pas ma cigarette, je la regarde bruler, ca fait partie du truc, du rituel, c'est un procede immanquable, il ne s'agit pas d'etre fumeur, ni d'avoir une cigarette pour le genre ou je n'sais quoi. Ne pas fumer la cigarette qui se consume dans ta main est un etat d'esprit a part entiere, en dehors de l'instant. Voila pourquoi j'ai les fesses mouillees et j'ai pu d'clopes. Le temps, le temps de penser a tout ca et...
tout ca, le temps, penser quoi, pensee passee comme la fumee, le temps consume, n'ai fait que penser, depenser des neurones, la haut, fesses mouillee en bas, ma tete, de dans la lune, ailleurs, tombe, le ciel, boum, l'ocean, boum, son rythme et son ressac et, et et ... ET, et son mouvement, pas vu arriver, m'a mouille les fesses, temps, tant pis, temps d'y aller, quand t'arrives, je pars, etait dans l'ailleurs et maintenant, je suis la, EN SCENE ! C'est mon, heure, toute la nuit, et demain, toute la journee, et toute ma vie, en une heure, la mienne, en scene, ouverte bien sur, la scene, venez, montez, apportez  des amis, c'est la fete, hop hop PartyTime, distribuez mon RDV, meme heure meme heure, toute la nuit, toute la vie, again and again. more
more
more
BOOM BOOM
il est LA !